I – Définition du métier
Le fiscaliste est un juriste spécialiste en matière fiscale. Il aide les entreprises à faire les meilleurs choix dans le but de payer le moins d’impôts possible tout en restant dans le cadre de la légalité. La fonction de fiscaliste peut s’exercer dans les cabinets spécialisés, dans les grandes entreprises, les grands groupes industriels ou à titre de consultant indépendant.
II – Principales tâches d’un fiscaliste
Les principales tâches d’un fiscaliste sont les suivantes :
Proposer au client le meilleur régime fiscal le mieux adapté à la réalité économique de l’entreprise.
(Le régime fiscal le mieux adapté consiste à réduire les impôts au maximum (gain d’argent), par des méthodes comptables judicieuses, sans toutefois provoquer un risque de redressement fiscal).
Donner des conseils rationnels à ses clients en matière fiscale.
Comme la législation fiscale évolue très vite, il est donc nécessaire et impératif de consulter un professionnel pour s’assurer une maitrise de toutes les connaissances sur le sujet.
Il doit connaître toutes les évolutions dans son domaine d’activité.
Suivre l’activité juridique.
Il doit tenir à jour sa documentation.
Défendre les intérêts de ses clients : en cas de contrôle judiciaire, il devra savoir justifier et défendre les choix de l’entreprise en matière fiscale.
Éviter le redressement judiciaire.
Il doit être un garant : son expertise en matière fiscale doit assurer à l’entreprise le respect des lois et des procédures auprès des pouvoirs publics.
III – Qualités et compétences requises
Les principales qualités d’un fiscaliste sont :
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Il doit avoir une double compétence, juridique et financière.
Aimer et de savoir manier les chiffres.
Il doit être un expert car il devra utiliser des formules mathématiques très compliquées.
Une grande rigueur et une vigilance dans la manipulation des chiffres.
Comme il manipule de grosses sommes, aucune approximation n’est tolérée car les implications peuvent être désastreuses pour le client.
Il doit connaître les différents statuts juridiques d’entreprise existants et leurs implications.
Il doit maitriser toutes les techniques comptables et les types de déclaration d’impôts.
Il doit entretenir de bonnes relations professionnelles avec les services fiscaux.
Aisance orale et écrite.
La connaissance de la langue anglaise est souhaitée afin de comparer les différents régimes fiscaux car les échanges et les conseils fiscaux prodigués à des multinationales se font exclusivement en anglais.
Il doit être respectueux de la loi.
IV – Formation
Pour bien exécuter le métier de fiscaliste, il est utile de préparer un des diplômes suivants :
Avoir une double formation en commerce (comptabilité et finances) et en droit fiscal.
